Née en 1982 à Uccle, Julie arrive en 3ème position dans une famille de 6 enfants.
Elle allait alors découvrir les joies de la place très inconfortable mais néanmoins prisée du milieu de la banquette arrière de la voiture,…
Suite à ces divers accidents de la vie, un changement de vitesse dans la tronche à 4 ans (place du milieu oblige), un coin de bureau en échange d’un bisou (qui lui vaudra sa fossette) et d’autres… Julie est devenue à l’instar de Pierre Richard un professionnel de la chute.
Une scolarité sans encombre, assez bonne en tout, Julie fait ses classes normalement, enfin… Ses surnoms à partir de ses humanités varient de Petit Spirou à Jiminy Criquet en passant par Pitbull et autres sobriquets sympathiques.
Son but : « se marrer », encore et tout le temps et surtout de faire rire les autres. En dernière année son école monte la pièce « L’Alouette » de Jean Ahnouil et c’est le drame (en tout cas pour sa mère) tout le monde la félicite et lui confirme (ce qu’elle commençait à sentir depuis un bout de temps déjà) qu’elle doit faire du théâtre !
C’est donc en toute logique qu’elle fait d’abord un Régendat en Français Histoire spécialisation FLE (oui en Belgique aussi on aime bien faire simple). A la suite de cela, Julie enseignera pendant un an en technique professionnel mécanique et vente dans la charmante bourgade de Fontaine-l’Êvèque. Ravie de voir l’état de l’enseignement, Julie prend ses jambes à son coup, ouvre une boite de prestataire de services et s’essaye aux castings.
En 2005, blonde, Belge, elle se rend compte qu’elle n’est pas finie. Elle prend ce qui lui reste d’affaires et part faire les cours Florent à Paris. S’ensuit une folle épopée de pièces, de rencontres et d’aventures…
2007, « Amours de Fous » création de Virginie Caloone qui tourne pendant 2 ans sur Paris.
2008 « Ça n’arrive qu’aux mortels » création d’Emma Barcaroli qui tourne pendant 2 ans de la France à Montréal. Dans cette dernière, l’un de ses compagnons de planches n’était autre que Walter (alias Bertrand Wautlet avec lequel elle avait fait ses classes à Florent) qui lui mettra le pied à l’étrier de l’humour.
En 2010, elle écrit son premier One « Pommées » qu’elle tourne en France et en Belgique.
Son personnage clownesque, maladroit et speed nous offre un spectacle atypique limite noir mais toujours avec douceur, une bonne dose d’absurde, et surtout de l’autodérision.
Fin 2012, Julie rencontre Clair Jaz. L’aventure s’amorce dans « On ne demande qu’à en rire » et donnera quelques mois plus tard « Julie Villers est folle » un spectacle (des)axé sur les méandres de la mémoire d’une grand-mère qui a Alzheimer.
Mars 2013, Johanna Boyé lui propose une collaboration artistique qui donnera « Je buterais bien ma mère un dimanche », un seule en scène où Julie dévoile les mystères d’une famille belge pas comme les autres (ou plutôt si, justement, comme toutes les autres dont on n’ose pas parler).
Mai 2016, elle co-écrit la comédie vaudevillesque « Dommages », avec ses copines de la scène humoriste féminine : Céline Groussard et Élodie Poux.
En 2019, elle décide de collaborer avec Arnaud Joyet et Aude Galliou pour l’écriture et la mise en scène d’un nouveau seule en scène : « Exquise, Tonique et Digestive ! »
En 2022, elle se lance dans l’univers du spectacle familial. Avec un nouveau seule en scène écologiste et collaboratif : « Ambre la Rouge et l’Île Mystérieuse ». Ce petit bébé voit le jour à Avignon, en 2023 grâce à la collaboration artistique de la Compagnie des Gavroches : Alexandre Josse à la co-écriture et mise en scène, Amandine Jarry au décor, André à la scénographie, Raphaël Josse pour les visuels.
Julie n’a jamais été toute seule dans sa tête, elle carbure à on ne sait quelle substance licite mais on peut dire qu’elle déménage sec. Ancienne professeur de Français et d’Histoire, pionne en collège, serveuse en resto, elle craque et devient comédienne en 2007 et c’est pour notre plus grand bonheur puisqu’elle nous présente aujourd’hui un éventail de spectacles aux thématiques diverses, aux personnages hauts en couleurs.